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Claude Monet

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au jardin (1867) une rupture avec la représentation «classique» du paysage qui était traditionnellement attachée à la transposition d'un état d'âme; cette peinture traduit immédiatement, c'est-à-dire sans la médiation d'intentions «romantiques», un instant fugitif de l'éclat de la nature au printemps. Cette œuvre, qui relève encore de la technique de Manet, fut refusée au Salon de 1867, et achetée par Bazille pour aider Monet (en juin 1868, Monet, dans la misère, tentera de se suicider). On peut voir aussi dans cette toile la recherche «impressionniste» d'une atmosphère directement saisissable.

L'apparence et la réalité

L'hiver 1868-1869, Monet, au cours d'un séjour à Étretat, peint l'un de ses nombreux paysages de neige, la Pie , où l'oiseau n'est qu'une ponctuation se détachant sur la toile envahie d'une multitude de «blancs» différents. Au cours d'un séjour à Bougival, l'été 1869, Monet travaille en compagnie de Renoir. Les deux peintres, rendant systématique le principe de la division des tons (Monet: la Grenouillère), inaugurent la vision nouvelle qui bientôt fait école. À la fin de l'année 1870, Monet rejoint Pissarro à Londres, où le paysagiste Daubigny le présente au marchand de tableaux Paul Durand-Ruel. Durant son séjour en Angleterre, il exécute d'admirables paysages de brume, dont le Parlement de Londres (1871). Après un passage en Hollande, où il se rend acquéreur d'estampes japonaises qui lui révèlent des procédés audacieux de cadrage, Monet regagne la France en 1871, peu après la fin de la guerre. Dans les derniers jours de la même année, il s'installe à Argenteuil, créant dans cette petite commune des bords de la Seine le véritable foyer du mouvement impressionniste. Son tableau Impression, soleil levant (musée Marmottan, Paris), peint en 1872 au Havre, est la cible de l'exposition de groupe organisée le 15 avril 1874 chez le photographe Nadar. Même dans ses paysages urbains (série des vues de la Gare Saint-Lazare , 1876-1877), Monet exerce sa vision sur ce qu'il appelle un «maximum d'apparences, en étroites corrélations avec les réalités inconnues».

Giverny

En 1878, le peintre s'installe à Vétheuil avant de s'établir définitivement, cinq ans plus tard, à Giverny, où il résidera jusqu'à la fin de sa vie. À l'issue d'un séjour dans le Midi, en 1888, il expose à Paris Dix marines d'Antibes, pour lesquelles Mallarmé lui manifeste son admiration: «Il y a longtemps que je mets ce que vous faites au-dessus de tout, mais je vous crois dans votre plus belle heure.» Après la série des Peupliers et des Meules exécutée en 1890-1891, Monet peint, dans un souci de plus en plus marqué de la lumière et des apparences fugitives de l'instant, la série des Cathédrales de Rouen (1892-1894).

Les séries

On ne saurait attacher trop d'attention à ce travail par séries dans la production de la maturité de Claude Monet. D'une série à l'autre, une progression apparaît à la fois dans le principe (un schéma de composition de plus en plus uniforme à l'intérieur de chaque série) et dans le choix du sujet : aux motifs naturels (peupliers, meules), insignifiants et interchangeables que lui fournissent les environs de Giverny, succède celui d'une architecture sacrée, unique, illustre et immuable, la façade de la cathédrale de Rouen. En entreprenant ces séries, puis en les sacralisant en quelque sorte par le choix d'une cathédrale célèbre, Monet confère une dignité supérieure au principe impressionniste fondamental : : l'analyse des variations de la lumière n'est pas seulement bonne pour représenter des promeneurs à la campagne ou des pêcheurs au bord de l'eau. Par une démarche qui annonce celle des peintres philosophes comme Kandinsky ou Malévitch, une intention théorique, presque éthique, prend ici le pas sur l'exécution. Plus encore que celle des Meules, la série des Cathédrales, puis celle, en très grand format, des Nymphéas constituent un fait pictural nouveau : ce sont des œuvres où l'intention passe avant le souci de la représentation. Un peu avant 1900, et jusqu'à la fin de sa vie, Monet s'attache en effet à prendre comme seul motif le bassin aux nymphéas de son jardin de Giverny. Dans une souveraine indifférence au sujet, les variations sur le thème du plan d'eau portent jusqu'aux extrêmes limites de ses conséquences la «manière impressionniste». Cette prodigieuse série de Nymphéas , commencée en 1916 et achevée l'année même de la mort du peintre, est un don à l'État. En 1927, les huit grandes compositions sont installées à l'Orangerie des Tuileries. Les grands Nymphéas peuvent être aujourd'hui regardés comme l'une des plus étonnantes représentations picturales du «flux incessant des idées songeuses, sauvages, non retenues et à vrai dire non pensables» (Francis Ponge).

Les travaux de Monet

Claude MONET fut un artiste professionnel : non seulement il n'a jamais eu d'autre source de revenus que la peinture mais il a interprété sa vie entière en peinture. Elève au collège du Havre il vend autour de lui des caricatures de ses professeurs et des notables de la ville. Puis du bonheur de la vie familiale au drame de la mort de sa femme Camille, tout devient sujet. Il semble qu'il lui est impossible d'exprimer autrement ses émotions que sous la forme d'une oeuvre d'art. Et quel Art !

Il aborde très vite (dès 1864) son modèle principal, l'extérieur et il y est encouragé par Eugène Boudin.

"Le Déjeuner sur l'Herbe" (130 x 181 cm) est son premier chef d'oeuvre.

Du "Déjeuner sur l'herbe" de Manet qui avait fait scandale au Salon en 1863, Monet reprend le thème et la façon.

Il travaille en atelier d'après des croquis faits dans la nature.

"Le Déjeuner sur l'Herbe"

Claude MONET 1865

Ses amis peintres Bazille et Lambron sont ses modèles masculins, Camille Doncieux y apparaît pour la première fois.

"Je ne pense qu'à mon tableau, et si je savais le manquer, je crois que j'en deviendrais fou."

Claude Monet

A cette époque Monet qui a épousé Camille et vit à Paris revient souvent au Havre près de sa famille. Il commence à être connu et se met ainsi à l'abri des critiques parisiens qui entretiennent sa rivalité avec Manet.

"Plus je vais plus je regrette le peu que je sais. C'est cela qui me gêne le plus, c'est certain."

Claude Monet

"Terrasse à Sainte-Adresse"

Claude MONET 1867

Claude et Camille MONET ont maintenant un fils : Jean. Lorsque l'hiver arrive la petite famille s'installe à Etretat. Là, Claude Monet peint la mer mais aussi la campagne de l'arrière pays normand.

"Je vais dans la campagne qui est si belle ici, que je trouve peut-être plus agréable encore l'hiver que l'été."

Claude Monet

"La Pie"

Claude MONET 1869

Musée d'Orsay, Paris

Monet est rentré à Paris mais la guerre menace. Comme beaucoup de ses amis peintres il s'exile alors d'abord à Londres puis en Hollande où il fera l'acquisition de ses premières estampes japonaises. Lorsqu'ils rentrent en France Monet et les siens s'installent à Paris. En janvier 1872 ils déménagent à Argenteuil. Dès les premiers beaux jours Monet réalise ce portrait qui représente sans doute Camille.

Monet avait d'abord appelé ce tableau représentant le port du Havre au petit matin "Marine". Mais comme Edmond Renoir réclamait un titre plus précis pour l'inscrire au catalogue de l'exposition de 1874 chez le photographe Nadar, Claude Monet lui répondit : "Mettez donc Impression, soleil levant".

Le tableau déchaina la critique et donna son nom au mouvement.

L'impressionnisme était né.

"Impression, soleil levant"

Claude MONET 1873

Musée Marmottan, Paris

C'est le 2 janvier 1872 que Claude MONET pend la crémaillère à Argenteuil. A cette époque cette actuelle banlieue parisienne est encore une petite ville de 8000 habitants entourée de champs.

"Les coquelicots à Argenteuil", exposé avec "Impression, soleil levant" à l'exposition de 1874 chez le photographe

"Les Coquelicots à Argenteuil"

Claude MONET 1873

Nadar reste l'une des oeuvres les plus célèbres et les plus représentatives du mouvement impressionniste naissant.

A Argenteuil, Claude MONET nous livre son plaisir d'être tout simplement dans la

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