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Медицина /

La drogue

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usage est entendu comme une consommation qui n'entraîne pas de dommages. Cette consommation peut varier dans son intensité et peut être qualifiée d'expérimentale, d'occasionnelle ou de régulière. L'usage nocif (ou abus) est entendu comme une consommation qui implique, ou peut impliquer, des dommages. Ces derniers peuvent être de nature sanitaire (somatique ou psychique), sociale (incapacité de remplir des obligations : au travail, à l'école, en famille, etc.) ou judiciaire. Ils peuvent être causés par l'usager à lui-même ou à un tiers.

La dépendance est entendue comme un comportement psychopathologique présentant des caractéristiques biologiques, psychologiques et sociales. Les principaux critères contribuant à sa définition sont : le désir compulsif de produit, la difficulté du contrôle de la consommation, la prise de produit pour éviter le syndrome de sevrage, le besoin d'augmenter les doses pour atteindre le même effet, la place centrale prise par le produit dans la vie du consommateur.

Ces définitions internationales, élaborées dans une perspective clinique, posent problème sur certains plans. Ainsi, certains usages dangereux mais ponctuels ne sont pas pris en compte sous le concept d'abus. De même la définition de la dépendance peut être largement discutée. De plus, ces concepts sont difficilement pris en compte par la statistique. Dans ce livret, les concepts d'usage nocif, d'abus et de dépendance seront appréhendés de manière globale sous le terme empirique "d'usage à problème" venant s'inscrire en complément du terme "usage" entendu comme n'entraînant pas de dommages graves ni répétés. " L'usage à problème " est défini comme une consommation qui peut induire un recours aux soins et / ou caractérisé par sa visibilité auprès des institutions chargées d'appliquer la loi.

Les termes usage / usager et consommation / consommateur seront donc employés non seulement pour couvrir les trois catégories de comportement précédemment décrites, mais également les comportements de consommation de l'ensemble des produits psychoactifs et les populations correspondantes. Les termes toxicomanie / toxicomane seront utilisés selon leur acception ordinaire, liée au phénomène de dépendance aux drogues illicites.

***

Pourquoi se drogue-t-on ?

Il est bien difficile de déceler une cause spécifique de l'usage de drogues. L'usage de drogues se retrouve dans toutes les époques, toutes les cultures, tous les milieux sociaux. L'usage pose souvent peu de problèmes lorsqu'il s'intègre dans les mœurs traditionnelles d'une société. La feuille de coca est ainsi mâchée depuis des siècles par les populations andines, sans excès et sans dommages particuliers. Au contraire, l'introduction de l'alcool par les Européens chez les peuples autochtones américains a provoqué d'immenses dégâts et contribué à la décadence de leurs civilisations. Les causes de l'usage traditionnel des psychotropes sont peut-être à rechercher du côté des origines des religions, du besoin de transcender le réel, etc…

Lorsque l'usage des psychotropes ne s'intègre plus dans les traditions d'une société les causes diffèrent sans doute. On choisit alors individuellement de se droguer. Pourquoi ? Pour voir, pour essayer, parce qu'on en entend parler ; parce que des amis ont essayé et qu'on souhaite, comme eux, se "déniaiser". On désire souvent être une personnalité exceptionnelle, attrayant, différente, et particulièrement dans les sociétés modernes où l'individu doit se trouver seul une position propre.

Et puis on goûte aux drogues parce qu'on se sent mal, pour s'évader de la réalité, pour oublier son mal-être. A force de s'évader, hélas, on retrouve souvent le réel avec très peu d'intérêt. On dit que la drogue est un piège : les psychotropes "capturent" sans doute à ce moment, et l'usager doit être extrêmement méfiant. On se drogue, enfin, parce qu'on est dépendant, physiquement ou psychologiquement, au produit : on est "toxicomane". Sans drogue, on se sent extrêmement mal ; et "l'évasion" recherchée aboutit concrètement à une existence totalement assujettie au produit.

Tout le monde est dépendant : le bébé à sa mère, l'adulte à son travail, par exemple. Mais la dépendance est plus ou moins supportable. L'addiction à l'héroïne, par exemple, est très pesante ; elle est physique, psychologique, totale. Pourquoi est-on toxicomane ? En France, Sylvie Geismar-Wieviorka a cru reconnaître chez tous les toxicomanes qu'elle a rencontré un meme besoin d'absolu, une quête de liberté totale et de bonheur illimité. Les Grecs anciens avaient décrit ce comportement par le mythe d'Icare : dans son envol vers le soleil, Icare, l'utopiste, s'était brûlé les ailes. A la recherche du bonheur absolu et de la liberté totale, les hommes n'ont souvent, comme Icare, trouvé que déchéance et tyrannie.

Le Cannabis

De plus en plus répandu, l'usage du cannabis concerne aussi bien les jeunes que les moins jeunes. Banalisés, le joint est le 1er produit illicite consommé. Au point qu'on ne sait plus s'il est légal ou pas et quels en sont les dangers réels. Un point complet à l'usage des usagers, de leurs proches et de ceux qui veulent en savoir plus.

Le cannabis qu'est-ce que c'est, et à quoi ça ressemble ?

Le cannabis est une plante. Il se présente sous trois formes différentes :

- l'herbe (marijuana) : feuilles, tiges et sommités fleuries, simplement séchées. Se fume généralement mélangée à du tabac, roulée en cigarette souvent de forme conique (le stick, le joint, le pétard...).

- le haschich (shit) : résine de la plante, obtenue en raclant les feuilles et en y ajoutant la poudre obtenue des plants séchés et secoués. Se présente sous la forme de plaques compressées, barrettes de couleur verte, brune ou jaune selon les régions de production. Se fume généralement mélangé à du tabac et plus rarement consommé sous forme de préparations culinaires.

Le haschich peut être coupé avec d'autres substances plus ou moins toxiques comme le henné, le cirage, la paraffine…

- l'huile : préparation plus concentrée en principe actif, consommée généralement au moyen d'une pipe. Son usage est actuellement peu répandu.

Effets et dangers du cannabis

Les usagers de tous âges consomment généralement pour le plaisir et la détente. Les effets de la consommation de cannabis sont variables : légère euphorie, accompagnée d'un sentiment d'apaisement et d'une envie spontanée de rire, légère somnolence. Des doses fortes entraînent rapidement des difficultés à accomplir une tâche, perturbent la perception du temps, la perception visuelle et la mémoire immédiate, et provoquent une léthargie. Ces effets peuvent être dangereux si l'on conduit une voiture, si l'on utilise certaines machines sous l'effet de l'ivresse cannabique.

Les principaux effets physiques du cannabis peuvent provoquer selon la personne, la quantité consommée et la composition du produit, l'augmentation du rythme du pouls (palpitations), la diminution de la salivation (bouche sèche), le gonflement des vaisseaux sanguins (yeux rouges), et parfois, la sensation de nausée.

Les effets nocifs du cannabis sur la santé sont à certains égards moins importants que ceux d'autres substances psychoactives. L'appareil respiratoire est exposé aux risques identiques à ceux du tabac (nicotine et goudrons toxiques), et les risques sont amplifiés dans certaines conditions d'inhalation (pipes à eau, " douilles ").

Toutefois, certains effets, mal perçus de la population et des consommateurs, ont déjà des conséquences importantes et marquent l'existence d'un usage nocif : difficultés de concentration, difficultés scolaires, préoccupations centrées sur l'obtention du produit, contacts avec des circuits illicites.

Chez certaines personnes plus fragiles, le cannabis peut déclencher des hallucinations ou des modifications de perception et de prise de conscience d'eux-mêmes : dédoublement de la personnalité, sentiment de persécution. Ces effets peuvent se traduire par une forte anxiété. Un usage nocif de cannabis peut favoriser des troubles psychiques.

Cannabis et dépendance

L'usage répété et l'abus de cannabis entraînent une dépendance psychique moyenne à forte selon les individus. En revanche, les experts s'accordent à dire que la dépendance physique est minime. Toutefois, un usage régulier, souvent révélateur de problèmes, est pré

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