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Медицина /

La drogue

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consommateurs de drogues), 67,8 % des lycéens n'en ont jamais utilisé durant l'année ; 9,4 % : 1 ou 2 fois ; 6,4 % : de 3 à 9 fois, et 14,0 % : 10 fois et plus (2,3 % non réponse).

Les élèves des deux filières se différencient peu quant à la consommation de drogues. Les garçons sont beaucoup plus concernés (41 % d'entre eux ont fait usage de drogues durant l'année), que les filles (27 %).

L'on a d'autant plus de risques d'être consommateurs que l'on a des résultats scolaires faibles : 28 % des élèves qui ont de bons résultats scolaires, 32 % de ceux qui ont des résultats moyens et 44 % de ceux qui ont des résultats faibles. Les internes sont plus souvent concernés par cette consommation (39 % d'entre eux), que les demi-pensionnaires (36 %) et les externes (30 %).

Le proportion d'usagers de drogues augmente jusqu'à dix-sept - dix-huit ans, et se stabilise à cet âge. C'est parmi les élèves les plus âgés (20 ans et plus) que l'on trouve les taux les plus élevés de consommateurs de drogues autres que les dérivés du cannabis. L'usage de l'ecstasy se répand régulièrement avec l'âge, passant de 1,9 % des 15 ans et moins, à 4,8 % des 18 ans et à 5,9 % des 20 ans et plus (ensemble : 3,4 %).

Tabac, alcool, drogues illicites sont des consommations que l'on retrouve chez les mêmes individus. Ainsi 8 % de ceux qui ne fument jamais ont consommé du haschich durant l'année, 37 % de ceux qui fument occasionnellement, 56 % ; de ceux qui fument régulièrement moins de 10 cigarettes par jour et 69 % pour les plus gros fumeurs. 10 % des lycéens qui ne se sont jamais enivrés durant l'année signalent qu'ils ont fait usage de haschich ; cette consommation touche 73 % de ceux qui se sont enivrés plus de cinq fois durant l'année.

L'engagement des lycéens dans des conduites délictueuses est d'autant plus fréquemment rencontré que l'individu est consommateur de drogues. Ainsi, par exemple : 1,1 % des élèves qui n'ont jamais consommé du haschich ont eu l'occasion de faire du racket ; 5,2 % de ceux qui ont pris 10 fois et plus de cette drogue ; 2,6 % des non consommateurs ont volé un élève, 14,5 % pour les 10 fois et plus ; 14,8 % des non consommateurs se sont battus avec un autre élève, 27,1 % pour les 10 fois et plus; 13,1 % des non consommateurs ont insulté un adulte dans l'établissement, 36,8 % pour les 10 fois et plus ; 14,5 % des non consommateurs ont dégradé des matériels, des locaux, et 39 % pour les 10 fois et plus.

***

L’attitude des Français envers les toxicomannes et la toxicomanie

Et maintenant je voudrais vous présenter un sondage publié le 17 décembre 1998 dans “ Le QUOTIDIEN DU MEDECIN” .

"La définition des toxicomanes"

"Pour vous personnellement, Les toxicomanes sont avant tout..."

Ensemble %

Des malades qu'il faut soigner 87

Des délinquants qu'il faut punir 10

Ni l'un, ni l'autre (ré spontanée) 2

NSP 1

***

"La distinction entre drogues douces et drogues dures"

"Pour lutter contre la drogue, diriez-vous..."

Ensemble

%

Qu'il faut faire une différence entre les drogues douces et les drogues dures, car ce sont des drogues de nature radicalement différentes 36

Qu'il ne faut pas faire de différence entre drogues douces et drogues dures, car la consommation de drogues douces conduit souvent à celle de drogues dures 61

NSP 3

"Le jugement sur des mesures de lutte contre la drogue et la toxicomanie"

"Pour chacune des mesures suivantes envisagées pour lutter aujourd'hui contre la drogue et la toxicomanie, dites-moi si vous y êtes plutôt favorable ou plutôt opposé ?"

Plutôt

favorable

% Plutôt

opposé

% NSP

%

Renforcer les actions policières contre les vendeurs de drogue 94 5 1

Obliger les toxicomanes à se soigner 88 11 1

Développer les prescriptions médicales de produits de substitution à l'héroïne pour les toxicomanes comme la méthadone 72 24 4

Autoriser l'usage thérapeutique du cannabis pour certains grands malades 55 40 5

Délivrer aux "grands drogués" de l'héroïne sous contrôle médical 39 56 5

***

Une société sans drogue, ça n'existe pas

"Nous savons aujourd'hui que meme si chaque substance a ses effets propres qu'il ne s'agit pas de nier, tous les produits psychoactifs, qu'il s'agisse de drogues illicites, d'alcool, de tabac, ou de médicaments, agissent sur le cerveau selon des modalités comparables.

Nous savons également que les pratiques de consommation de ces produits ont profondément évolué, ces dernière années, notamment chez les jeunes: banalisation du cannabis expérimenté par un jeune sur trois, augmentation des états d'ivresse répétés, maintien de la consommation de tabac а un niveau élevé, baisse relative de la consommation d'héroine, augmentation de celle de la cocaine, arrivée massive des drogues de synthèse, prise de conscience des pratiques de dopage, recours de plus en plus fréquent aux médicaments psychotropes, polyconsommation associant produits licites et illicites, extreme fréquence de la dépendance а plusieurs produits.

Nous savons enfin que les comportements de consommation et les contextes d'usage sont plus déterminants que les produits eux-memes pour apprécier la dangerosité d'une situation.

C'est pour tenir compte de l'ensemble de ces éléments que le gouvernement français vient d'adopter un nouveau plan triennal de lutte contre la drogue et de prévention des dépendances qui concerne aussi bien les drogues illicites, que le tabac, l'alcool et les médicaments psychotropes.

Ce plan fait de l'information et de la communication en direction du grand public, un axe essentiel.

En effet, alors que la politique de lutte contre la drogue fait l'objet depuis plus de 20 ans, de débats passionnés, la faiblesse de l'information mise а disposition du grand public a laissé la place à des messages d'origines diverses, dispersés, partiels, parfois inexacts et souvent contradictoires.

Cette situation a renforcé les malentendus, les inquiétudes, les peurs, et surtout l'impression d'impuissance, de sorte que les attitudes face aux comportements de consommation de substances psychoactives oscillent encore trop souvent entre indifférence dommageable et dramatisation excessive.

Il est vrai que, pendant longtemps, nous savions peu de choses. Et si, depuis quelques années, nous disposons de données épidémiologiques, pharmacologiques, neurobiologiques, sociologiques beaucoup plus nombreuses et fiables, elles ont été peu diffusées au delа du cercle étroit des spécialistes.

Ce déficit d'information est d'autant plus genant que les données évoluent très vite. La mise en circulation régulière de nouveaux produits ou les combinaisons inédites de substances impliquent une mise а jour permanente.

Il n'y a pas de société sans drogues, il n'y en a jamais eu. Il n'y a pas de solution miracle, ni en France, ni dans aucun pays. Mais il y a beaucoup de réponses efficaces, et l'efficacité de ces réponses (de la prévention au traitement, а la réduction des risques, de la répression du trafic а celui de l'usage) est directement proportionnelle а la capacité de l'ensemble de la société (et non seulement des spécialistes) а affronter, comprendre et partager les memes enjeux.

Aujourd'hui la connaissance est une arme qui permet de prévenir et de diffuser une culture de la responsabilité а tous les étages de la société.

La bibliographie

 RICHARD (D.), SENON (J-L.), Dictionnaire des drogues, des toxicomanies et des dépendances, Paris, Larousse, 1999, 433 p.

 FRYDMAN (N.), MARTINEAU (H.), La drogue : où en sommes-nous ? Bilan des connaissances en France en matière de drogues et de toxicomanies, Paris, 1998, 417 p.

 OFDT, Drogues et toxicomanies : Indicateurs et tendances - Edition 1996, Paris, 1997

 OFDT, Drogues et toxicomanies : répertoire des sources statistiques, Paris, 1997

 OGIEN (A.), MIGNON (P.), La demande sociale de drogues

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